Création de la paroisse au sein de l’Eglise
Depuis 1994 , il enseigne l' hébreu ancien, l'araméen et le syriaque à l’Université orthodoxe Saint-Tikhon pour les sciences humaines (U.O.S.T.S.H) .
Depuis 1997, il est également professeur à l'Académie théologique de Moscou, où il enseigne les Saintes Ecritures de l'Ancien Testament et donne un cours de langue hébraïque.
À partir de 1998, il dirige le séminaire «Langue de la Bible" à la chaire de la linguistique comparée et historique à l'Université de Moscou Lomonossov.
Par décret patriarcal du 8 février 2004, il est nommé à la tête de la chaire de l’étude biblique.
Membre du comité de rédaction, et auteur de plusieurs articles des annales du Patriarcat de Moscou, "Travaux théologiques", auteur du journal MDA "le journal théologique» et de l'Encyclopédie orthodoxe.
Il est également membre de la Commission théologique synodale de l'Eglise orthodoxe russe.
Le 29 août 2012, avec la bénédiction patriarcale, il est attaché au diocèse d'Europe occidentale de l'Eglise orthodoxe russe à l'étranger, et officie à l'Eglise - Mémorial de Bruxelles.
Il est l'auteur de six livres et d’un grand nombre d’articles sur les langues bibliques et sémitiques.
Né à Bruxelles le 17 décembre 1962. Fils de Dimitri Orékhoff et Tatiana Orékhoff (née Scvortzoff), petit-fils du capitaine Basile Orékhoff, éditeur de la revue "Tchassovoï" ("La Sentinelle"), et de Kozma Scvortzoff, membre actif de "Pravoslavnoe Delo" ("Action orthodoxe"), tous deux membres de l'Union des anciens combattants inter-armes russes. Neveu du côté paternel de Gleb Rahr, membre de la diaspora russe.
Baptisé par l' Archiprêtre Cedomir Ostojic.
Diplômé en kinésithérapie ainsi qu'en soins infirmiers, il a exercé près de 15 années au sein d'un hôpital psychiatrique pour ensuite se consacrer aux personnes âgées tant dans le domaine des soins à leur prodiguer qu'à porter la responsabilité de leur encadrement.
Il est marié et père de trois garçons.
Il a obtenu le certificat de théologie orthodoxe par correspondance, dispensés par l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge de Paris.
Nommé lecteur le 19 mai 1991 par Monseigneur Antonii (Bartochevitch), Archevêque de Genève et d'Europe Occidentale en l'église-mémorial Saint-Job de Bruxelles, il fut, le 5 décembre 1999, ordonné diacre en la cathédrale Saint-Alexandre de la Neva de Paris par Monseigneur Serge (Konovaloff), Archevêque d'Eucarpie.
Il officie au sein de l'Eglise orthodoxe russe hors-frontières, attaché à l'église-mémorial Saint-Job de Buxelles.
Le 05 janvier 2014, il est ordonné prêtre par Mgr Michel, archevêque de Genève et d'Europe occidentale.
Vie Paroissiale-Pèlerinage
Pèlerinage à la ville de Gerpin au tombeau de Saint Les Rolands (22 mars 2014)
Sainte Rolanda (Rolanda) était la plus jeune fille d'Anza et Didier, le roi lombard qui s'est battu contre le Pape et a été vaincu par Charlemagne. Alors que les autres filles de ces époux étaient déjà mariées ou religieuses, Rolanda suivit ses parents, exilés à Liège. Là, ils furent confiés aux soins de Mgr Agelfrid, qui les reçut non seulement avec tous les honneurs, mais aussi avec un amour paternel, comme le souhaitait Charlemagne.
Cependant, Didier n'a pas aimé cette cage dorée et il a demandé la permission de devenir moine à Corby (Picardie). L'ayant reçu, il s'y rendit, accompagné de sa femme et de sa fille, qui s'installèrent dans les environs du monastère jusqu'à la mort de Didier, qui suivit en 777.
Mais Rolanda ne pouvait pas rester inaperçue. La beauté, la noblesse et les vertus incontestables de cette "princesse démystifiée" lui ont attiré la plus haute noblesse. Un prince écossais a voulu la prendre pour épouse et a demandé à ses parents sa main en mariage. Didier et Anza, inquiets pour l'avenir de leur fille, l'ont persuadée d'accepter la proposition, mais Rolanda depuis son enfance voulait se consacrer à Dieu. Dès la mort de Didier, elle, avec la permission de sa mère, échappa aux courtisans écossais qui venaient la chercher, et devint cette "princesse fugueuse", que, plus tard, chroniques et chansons folkloriques immortalisèrent. Elle a cherché à se rendre à Cologne pour entrer au monastère de Sainte-Ursule, car pendant son séjour à Liège, elle a rencontré et apprécié le zèle des religieuses de cet ordre. Anza a accompagné sa fille et ils se sont arrêtés un moment au Hall, où vivait l'un des oncles de Roland. Anza,
Tonalité de tropaire 1
Révérende mère Rolando, épouse rouge du Christ
Vous connaissez le poids de cette vallée déplorable.
Inclinez le genou devant vos reliques,
Nous prions la vierge de Zherpinskaya,
Guérissez nos corps et nos âmes.
Puissions-nous être honorés par votre
prières et nous plairons à Dieu.
Ton de contact 4
Près du sanctuaire de la vénérable, selon ses prières, d'innombrables
miracles accomplis
Chaque jour, nous sommes témoins du fait que
Rolanda des tabernacles célestes,
Où elle demeure avec l'Époux Éternel,
nous envoie ses bénédictions.
Création de la Paroisse au Temple
En effet, jusqu'à cette date, L’Eglise était « stavropégique », c’est-à-dire qu’elle était directement subordonnée au Synode des Evêques de l'Eglise orthodoxe russe à l'étranger.
Le 6 Septembre 1964 se tint, sous la présidence de Mgr. Antony, une assemblée générale des fondateurs de la paroisse, inscrits sur le registre de l’Eglise.
Pèlerinage Sainte Gertrude de Nivelles (26 octobre 2013)
Après avoir reçu maintes explications sur l' histoire de Nivelles et de sa collégiale de Mme Françoise Lhoest, co-organisatrice du projet avec le Père Léonide, les pèlerins ont ensuite entendu le sous-diacre J. Hamblenne, auteur du livre "Saints et Saintes de Belgique au premier millénaire" évoquer la vie de la Sainte.
Après cet exposé, le Père Léonide a célébré un "Moleben" (office d'action de grâces).
Cette belle journée ensoleillée s'est poursuivie par un pique-nique organisé dans le magnifique parc du château de Gaasbeek.
Veuillez trouver ci-dessous une vidéo réalisée à cette occasion. Des photos sont également disponibles dans la galerie des photos.
Pèlerinage Sainte Renelde à Saintes (25 octobre 2014)
À la trentaine de paroissiens de l’église Saint-Job est venu se joindre le recteur ff. de la paroisse de Tous les saints de la terre russe à Louvain-la-Neuve, le père Alexandre Kouriatkine. Dans l’église datant du milieu du XVIe s. où repose la châsse de laiton doré, les pèlerins ont été accueillis par M. le curé Jan Pomianek.
Pendant le moleben, célébré par le père Léonide auprès de la châsse de la sainte, une vingtaine de paroissiens du monastère roumain de la Protection de la Mère de Dieu à Vedrin sur les hauteurs de Namur, emmenés par le père Ciprian Grădinaru, est venue se joindre aux pèlerins et a chanté en roumain.
Comme le remarquait Jean. Hamblenne, le flot des pèlerins venant prier sainte Renelde ne tarit pas malgré la déchristianisation ambiante. De plus, chaque année, le dimanche de la Trinité (c’est-à-dire le 1er dimanche après la Pentecôte au calendrier latin) est organisé le " Tour Sainte-Renelde ", une procession à cheval de 30 kilomètres, comptant environ 200 cavaliers, traverse les villages des environs, la châsse de la sainte reposant sur un char tiré par des chevaux. [On peut admirer ce char au fond de l’église].
De l’église, les pèlerins sont partis à pied à la source qu’avait fait jaillir sainte Renelde, un jour de grande chaleur où elle travaillait aux champs avec les moissonneurs se plaignant d’avoir soif. Mille ans plus tard, un puits a été construit sur la source. L’ensemble des colonnes métalliques et de la statue (de 232 kg) de sainte Renelde les coiffant, a été fabriqué dans une usine de Tubize, la statue de métal étant réalisée sur le modèle d’une ancienne statue en bois.
Prière à Sainte Renelde
Sainte Renelde, élue du Dieu longanime*, intercède pour nous auprès du Dieu de miséricorde* afin qu’Il nous accorde par tes saintes prières* d’imiter à notre faible mesure ta fidélité exemplaire.
O Vierge et martyre du Seigneur, montre-nous la Voie qui conduit à la Vie éternelle.
Sainte Renelde qui menas le bon combat jusqu’au sacrifice de ta vie*, apprends-nous à ne pas vaciller dans les épreuves que nous rencontrerons ici-bas*; ô vierge et martyre du Seigneur*, insuffle en nous le courage et l’amour.
O Vierge et martyre du Seigneur, montre-nous la Voie qui conduit à la Vie éternelle.
Sainte Renelde, vierge sage à la lampe allumée*, demande au Christ notre Seigneur magnanime* que nous soyons fermes dans la confession de la foi orthodoxe de nos ancêtres* ; ô vierge et martyre du Seigneur*, éclaire nos cœurs sur la terre des vivants.
O Vierge et martyre du Seigneur, montre-nous la Voie qui conduit à la Vie éternelle.
Sainte Renelde, modèle de vertus et de charité*, garde-nous dans la sainte oraison pour que nous cheminions dans la paix* vers le Royaume de Père, du Fils et du Saint Esprit*, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen !
Tropaire de sainte Renelde (Ton 5)
Comme Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ
Promit à la Samaritaine l'eau vive,
Tu fis jaillir, sainte Renelde
Une eau miraculeuse qui guérit
Et soulage les maux du corps
Puis tu offris ta vie en holocauste
Au Dieu Saint auquel nous crions: Sauve-nous!
Kondakion (ton 4)
Tu partis en pèlerinage vers la terrestre Jérusalem
Et après sept ans tu revins vers Saintes
Où tu te consacras à l'œuvre de Dieu,
Jeûnant et priant et servant les nécessiteux.
Lorsque surgirent les sauvages envahisseurs
Ton sang fut répandu et tu reçus la palme du martyre.
Glorieuse sainte Renelde,
Prie le Christ notre Dieu pour le salut de nos âmes.
Pèlerinage Sainte Begge d' Andenne (25 avril 2015)
Le samedi 25 avril, des orthodoxes de Bruxelles et de Namur se sont rendus en pèlerinage à Andenne, au tombeau de sainte Begge, une sainte belge du VIIe siècle, qui a fondé un monastère autour duquel a été bâtie ensuite la ville d’Andenne.
Les reliques de la sainte reposent dans la [nouvelle] collégiale bâtie à la fin du XVIIIe siècle à l’emplacement de l’ancienne et avec les pierres des sept églises que la sainte avait fondées [et qui, trop vétustes, ont été démolies]. Dans la collégiale, Jean Hamblenne auteur d’un livre sur les Saintes et saintes de Belgique au premier millénaire, a raconté aux pèlerins la vie de sainte Begge, Françoise Lhoest le traduisant en russe.
Le premier office d’action de grâces auprès des reliques a été célébré en roumain par le père Ciprian Grădinaru, qui dessert le monastère de la Protection de la Mère de Dieu à Vedrin. Ensuite le groupe des Roumains s’est joint au groupe [arrivé un peu plus tard] emmené par le père Léonide.
Les pèlerins ont pu vénérer une parcelle, conservée dans une monstrance, du crâne de la sainte, puis la châsse de ses reliques. Les petits enfants ont pu passer à quatre pattes entre le tombeau de la sainte et sa pierre tombale qui repose sur des piliers : dans le balcon qui la protège, deux ouvertures ont été spécialement ménagées à cet effet. Cela vient du particulier attachement des parents à la sainte. Comme les organisateurs l’ont expliqué aux pèlerins, les parents ont recours à sainte Begge lorsque leurs enfants sont malades, et une fois la guérison obtenue, ils laissent à leur sainte aide, en signe de reconnaissance, des petits vêtements d’enfant, des jouets et des chaussures. « Bien de enfants wallons ont fait leurs premiers pas sur le tombeau de la sainte » a dit et écrit Jean Hamblenne.
Tout à côté de la collégiale se trouve la Fontaine Sainte-Begge, les pèlerins ont bu de son eau, s’en sont lavé le visage et les mains et quelques-uns ont emporté de l’eau dans une bouteille. Auprès de la fontaine, les pèlerins ont chanté l’acathiste à la sainte [composé par Claude Lopez-Ginisty, sous–diacre et ancien professeur de lettres en Suisse Romande], avant le pique-nique, la petite promenade en forêt entre Andenne et Huy, et le retour.
Vladimir Dobrovolsky
École du dimanche - École
En septembre 2013, nous avons commencé à l’église la catéchèse des enfants. Ils y apprennent les bases de la foi orthodoxe, la façon de se comporter à l’église, les traditions des fêtes orthodoxes, et ils se familiarisent également avec certains éléments de l’office.
Les séances de catéchèse ont lieu le samedi de 17 à 18 heures, ce qui donne aux parents la possibilité de participer tranquillement à l’office des vigiles.
A l’heure actuelle, nous avons une trentaine d’enfants répartis en deux groupes : de 3 à 5 ans et de 6 à 9 ans. Les plus grands regardent également des vidéos sur des thèmes, ce qui favorise l’assimilation de la matière. D’habitude les petits terminent en créant une œuvre artistique sur le thème de la matière étudiée (collage, dessin, etc.). Tous les enfants participent à cette œuvre collective.
Pendant les séances, les petits dessinent beaucoup, font des petits personnages en pâte à modeler, des collages, ils jouent, apprennent des petits poèmes et des chansons. C’est dire que le thème des leçons dans le groupe des plus petits correspond tout à fait à l’âge des enfants. Pendant les séances, nous tâchons de créer une atmosphère de compréhension mutuelle, d’entraide et d’amour, car le but de toute catéchèse est d’amener à Dieu.
En un temps relativement court (trois mois environ), nous avons déjà réuni, au cours des séances de catéchèse, une grande collection de petits travaux créatifs et nous avons l’intention de les exposer.
De plus, actuellement nous préparons activement la sainte fête de la Nativité du Christ. Avec nos ressources propres, nous préparons un spectacle, un concert et une exposition. Tous les enfants participent à leur préparation.
Avant l'ouverture de l’assemblée, Mgr. Antony retraça en bref l'histoire de la création de l’Eglise et de sa bénédiction le 18 Septembre / 1er Octobre, 1950 ; il signala que les services religieux avaient commencé à être célébrés de manière régulière, par l’abbé Luc (Radionov), par le hiéromoine Théophane (Shishmanov) et par le prêtre, par la suite archiprêtre, Cedomir (Ostojic).
Le père Cedomir, prêtre serbe, était arrivé à Bruxelles en 1950. Ayant appris que l’on voulait l’arrêter en Serbie, il s'était enfui pendant la nuit et avait gagné l' Autriche par les montagnes, forcé de laisser à la maison familiale sa matouchka et ses deux filles.
Il officia à l'Eglise - Memorial jusqu'en 1959 et habitait au presbytère.
C'est en 1952 qu' arriva l'archevêque Jean (Maximovitch) , le premier recteur de l'Eglise - Mémorial. Monseigneur Jean prit une part active à la vie paroissiale en supervisant directement le déroulement de tous les services religieux à l’Eglise. Ceux-ci étaient célébrés tous les jours.
Monseigneur Jean avait le titre d’évêque de Bruxelles et d' Europe occidentale.
Il vivait à Versailles près de Paris à l'école du Corps des Cadets ; il venait souvent à l’ Eglise - Mémorial et visitait toutes les paroisses en Belgique.
Les paroissiens le vénéraient beaucoup et se réjouissaient de son arrivée.
Le jour marquant l'assassinat de la famille impériale (4/17 Juillet), il officiait toujours à l’Eglise. La nuit du 16 au 17 Juillet, celle-ci était ouverte, et il y célébrait des requiem et il lisait les Psaumes. Nombreux étaient celles et ceux qui venaient pour prier avec lui durant cette nuit de repentir.
Monseigneur Jean exerça la charge de recteur de l' Eglise - Mémorial durant 12 ans; ses sermons et décrets furent publiés.
Beaucoup de souvenirs et de témoignages de personnes ayant été aidées et soulagées par ses prières furent également publiés et c’est alors que l’on commença à vénérer Monseigneur Jean déjà en tant que Saint.
En 1963, il devint archevêque à San Francisco, et c’est en 1966, que l’ascète et thaumaturge s’en alla vers le Seigneur.
Le Synode de l'Eglise orthodoxe russe hors frontières canonisa Monseigneur Jean en juillet 1994.
Aujourd'hui, tout le monde orthodoxe prie Saint-Jean de Shanghai et de San Francisco. Ses paroles au sujet de l'unité de l'Eglise orthodoxe russe sont devenues réalité en 2007 à Moscou.
En 1962, Saint Jean avait en effet déclaré au sujet de l' Eglise - Mémorial, que " l’Eglise est une bougie provenant de toute l’émigration en mémoire du Tsar – Martyr, de la famille impériale et de tous les martyrs des périodes de troubles. L’Eglise apparaîtra comme une pierre tombale symbolique tant que, par la grâce de Dieu, ne sera érigée à Ekaterinbourg une majestueuse Eglise au-dessus de la redoutable mine " .
Ses paroles étaient prophétiques.
En 1953, arriva l’abbé supérieur Modeste (Chout) de l'île Tubabao (Philippines), où l'Archevêque Jean avait emmené ses ouailles de Chine. Il aida assidûment à reconstituer la sacristie avec de nouveaux vêtements sacerdotaux et, de façon générale, contribua grandement à l'embellissement de l’Eglise. Père Modeste partit au mont Athos, puis à Jérusalem, et, en 1959, c’est le père Alexandre (Vonchakov) venant d’Autriche qui desservit l'Église. Le père Alexandre mourut en 1962.
De 1960 à 1962, le hiéromoine Germain (Staoune) y officia. En automne 1961, l’archimandrite Théodose (Trushevitch) fut nommé à l’Eglise.
En Février 1964, suite au départ de l'archevêque Jean pour San Francisco, le Synode des Évêques nomma Monseigneur Antony (Bartoshevitch) recteur de l'Eglise.En Janvier 1965, l’archiprêtre Jean (Malijenovsky) devint le vice-recteur. Il décéda en 1970. De novembre 1960 jusqu’à son décès en 1964., le père Michel (Kalinowski) était le protodiacre de l'Eglise.
En 1971, l’archiprêtre Dimitri (Khvostov) assuma la fonction de vice-recteur.
Père Dimitri fut fait prisonnier au cours de la Seconde Guerre mondiale en Allemagne. Après avoir obtenu un diplôme de l ‘Institut Saint-Serge à Paris, il reçut une affectation en Afrique du Nord, où il exerça son ministère pour les orthodoxes de la "Légion Etrangère".
Père Dimitri était le chef spirituel du mouvement de jeunesse « les Vitiaz » qui existe depuis 1958 en Belgique. Profondément aimé par toute la colonie russe en Belgique, le Père Dimitri se consacra entièrement à l’Eglise jusqu' à sa mort.
Il décéda le 2 septembre 1987.
Par la suite, Père Paul (Poirier) vint souvent officier et, de 1988 à 2001, c’est Père Nicolas (Semenov) qui fut nommé à l'Eglise.
En 2001, le prêtre, ensuite archiprêtre, Eugène (Sapronov) lui succéda.
Profond humaniste, Père Eugène était constamment préoccupé par l'auto-éducation. Il attira de nombreux nouveaux paroissiens.
Il naquit à Leningrad le 5 Janvier 1948. C'est là qu'il rencontra sa future matouchka, Eugénie, fille d’un diplomate militaire français attaché à ce moment-là à l’Ambassade de France en Union soviétique. Une fois marié, le couple s'installa d'abord en France, ensuite en Allemagne. Ils eurent quatre fils.
En mai 1987, il fut ordonné prêtre par Monseigneur Marc, archevêque de Berlin et d’Allemagne.
En 1991, il accéda au rectorat de l'Église de l’Intercession à Berlin (ERHF) où il exerça son sacerdoce pendant près de dix ans.
Père Eugène décéda le jour de la fête paroissiale de l’Eglise - Mémorial, le 19 mai 2012. Durant les dernières années de sa vie, il souffrit d'une grave maladie.
Le recteur actuel de l’Eglise est Monseigneur l’archevêque Michel de Genève et d'Europe Occidentale.
En Septembre 2012, l’archiprêtre Léonide (Grilikhes) a été nommé vice-recteur.